J’optimise les langues sur mon site
Dans un monde où les échanges tendent à se globaliser, l’internationalisation des activités devient une étape essentielle pour les firmes modernes. Dans la sphère digitale, cela se traduit par l’adoption d’un site multilingue. Il ne s’agit pas ici de proposer tout simplement des versions en d’autres langues de la plateforme d’entreprise, mais pratiquement de s’ouvrir vers d’autres marchés. En effet, avoir un site en plusieurs langues permet à une structure ou à une enseigne de saisir les meilleures opportunités dans d’autres continents et d’augmenter le CA en ciblant une clientèle plus large. Cette démarche va également lui servir à améliorer sa visibilité en ligne et donc à se démarquer rapidement de la concurrence.
Bien sûr, la migration vers la version multilingue implique un travail technique aussi bien au niveau du contenu que la structure globale de la plateforme. Par ailleurs, l’optimisation de cette dernière amènera les webmasters, référenceurs et webmarketeurs à appliquer diverses techniques spécifiques.
Traduire, mais bien plus encore
La tâche peut paraître assez évidente puisque pour proposer son site en d’autres langues, il suffit de le traduire. Cependant, les professionnels constateront rapidement que le travail va bien au-delà d’une simple traduction. Qui plus est, si l’évolution vers le multilingue était aussi facile, il suffirait d’utiliser des outils de traduction automatique. Ainsi, que ce soit dans la langue principale de la firme ou dans celles des pays vers qui elle souhaite se tourner, le contenu devrait être pertinent. Au niveau de la qualité, une traduction effectuée par un professionnel bilingue serait bien plus intéressante, car le rendu sera plus naturel et parviendra mieux à attirer et retenir l’attention des internautes. Par ailleurs, cela réduira le risque que le moteur de recherche identifie les textes comme étant du spam.
En outre, il est à noter que les habitudes et modes de recherche ainsi que les attentes ne sont pas toujours les mêmes du côté des utilisateurs. Pour rechercher un même produit ou service, par exemple, un Français et un Belge francophone peuvent ne pas soumettre la même requête. Bien sûr, on pourrait aussi être tenté de penser qu’il suffit de traduire les expressions pour avoir des mots-clés en anglais, en allemand, en espagnol, en chinois ou autres. Mais les résultats risqueraient de s’éloigner de la réalité.
Ainsi, lors de l’optimisation des pages en d’autres langues, les professionnels peuvent être amenés à faire une étude sémantique afin de cibler les mots-clés appropriés dans ces autres langues. Pour finir, la traduction doit aussi être prise au sens large du terme. Et outre les articles, les éléments tels que les coordonnées, les horaires d’ouverture, les CGV, la monnaie et autres devront aussi être translatés.

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Tenir compte des contraintes liées à la structure de l’URL
Proposer des contenus en d’autres langues implique, d’une certaine manière, une restructuration du site. En effet, on ne saurait publier côte à côte des articles traduits dans différents langages sur une seule et même page. Cette dernière risque d’être mal interprétée par les moteurs de recherche. Le plus pratique sera toujours d’avoir une URL pour chaque traduction et ainsi d’en faciliter l’indexation.
Tous les éléments de chaque page devront alors être pris en considération. Titre, balise méta, structure de l’adresse web et autres, tout doit être retravaillé en tenant compte de cibler les URL en fonction de la langue utilisée. Les séquences d’échappement % des caractères accentués devront, par exemple, être intégrées afin que la traduction des caractères non-anglais soit bien appropriée. En outre, afin d’éviter toute confusion pour les pays où l’on parle plusieurs langues à la fois, il est aussi préférable d’indiquer à Google que la page d’origine existe dans plusieurs versions linguistiques (en utilisant la balise Hreflang).
L’importance du ciblage géographique
Le référencement local étant devenu un critère de positionnement majeur, Google accorde beaucoup d’importance à la localisation géographique des entreprises. Cette démarche est assez logique puisque pour proposer des réponses pertinentes aux internautes, le moteur de recherche privilégie les résultats localisés ou de proximité et les propose même via Google Maps. Ce principe devra alors être pris en compte dans l’optimisation d’un site multilingue.
Bien sûr, l’idéal serait que l’entreprise dispose de serveurs ou d’unités implantées dans les différentes régions ciblées. Cependant, même les plus grandes firmes de renommée mondiale ne peuvent se prétendre être omniprésentes. Comme alternative, les professionnels ont recours à des techniques de ciblage géographique. Ils peuvent, par exemple, utiliser des noms de domaine avec extension géolocalisée en utilisant des ccTLDs (country-code Top-Level Domains). L’autre solution consiste à indiquer le pays ou l’emplacement en usant des Webmaster Tools. Pour finir, il y aussi la localisation ciblée par page. L’idée est de structurer l’URL de chaque source de manière à avoir un sous-domaine ou un sous-répertoire.