J’optimise la rédaction de mon contenu web

La qualité et le positionnement d’un site dans les résultats de recherche dépendent essentiellement de son contenu. Pour mettre en place des contenus optimisés SEO, il faut soigner tous les détails de chaque page. La première étape la plus stratégique est sans aucun doute le choix des mots clés. Il faudra par la suite travailler autour de ces éléments. Pensez à bien élaborer la structure des textes et leur forme pour captiver en même temps les robots de Google et vos lecteurs.

J’optimise mes mots clés SEO

Il faut y réfléchir en amont avant de rédiger. Le mot clé est la requête sur laquelle vous souhaitez vous positionné dans les résultats de recherches. C’est ce que les internautes écrivent dans la barre de recherche, de type «?masque » ou «entreprise de location». Ce que nous venons de citer, ce sont des mots clés SEO très concurrentiels, car trop génériques. La première règle est donc de choisir des mots clés longue traîne et bien précis, qui comportent au moins trois mots. Une expression qui identifie bien les caractéristiques de votre produit. «?masque visage maison?» ou «entreprise de location mobilier lumineux Paris??», c’est déjà mieux.

Il faut également tenir compte de ce que les gens recherchent, en essayant de se mettre dans la tête des internautes. Jouez sur votre intuition et ajoutez une bonne dose de réflexion (en groupe, c’est à la fois amusant et productif). En tout cas, il est utile de prendre un peu de distance. D’ailleurs, le planificateur Google Adwords (dans « Outils ») qui recense les mots clés et la fréquence mensuelle des requêtes peut vous être d’une aide précieuse. Le mieux, c’est d’opter pour les mots clés tapés entre 1000 et 8000 fois par mois. Au-delà, c’est trop concurrentiel. Moins que 1000, c’est trop spécialisé. Toutefois, vous pouvez choisir ce type de requêtes si elles correspondent à votre vrai cœur de métier.

Pour optimiser votre site, il est nécessaire de rédiger une page pour chaque mot clé. Par exemple, si vous voulez vendre 5 types masque pour visage, créez 5 pages web distinctes. De même, si vous voulez mettre en avant 3 caractéristiques de votre entreprise de location, vous aurez besoin de 3 pages dédiées. Les gros sites qui ont beaucoup de requêtes principales à placer requièrent ainsi un véritable plan d’attaque sur plusieurs mois, car les pages se comptent par dizaines, voire par centaines.

Concernant la fréquence, une occurrence du mot clé tous les 100 mots environ constituent une bonne moyenne. Il apparaîtra 4 fois dans un article de 400 mots, 6 fois dans un article de 600 mots et ainsi de suite.

Un choix qui ne doit pas être laissé au hasard. Une analyse des mots-clés Google est importante pour réussir votre stratégie de référencement.

J’optimise mon champ lexical

C’est l’ensemble des mots clés secondaires, qui viennent appuyer le mot clé principal. Attention, le champ lexical ne doit pas reprendre les mots de la requête principale. Pour le mot clé « masque visage maison », vous pouvez par exemple ajouter dans le texte les expressions « beauté naturelle», «les pores de la peau », « contre les points noir », ou même « laissez agir »…

Le champ lexical regroupe les mots qui peuvent se rapporter au thème (et donc au mot clé) de votre page, y compris les synonymes. Pour trouver les meilleurs mots clés secondaires, vous pouvez recourir à l’outil Google Keyword Planner. Il existe aussi des générateurs de champs lexicaux comme Google Suggest. Ou si votre budget le permet, optez pour l’outil payant 1.fr qui suggère des mots clés secondaires selon la requête principale choisie. Enfin, l’un des moyens les plus simples, qui peut aider certains sites, c’est de répertorier les suggestions émises par Google en bas de page pour chaque mot clé tapé. Vous pouvez y trouver les termes les plus recherchés autour de votre mot clé. S’ils correspondent au contenu de votre site, vous pouvez les adopter.

Pour les puristes, on peut également jouer sur l’orthographe et l’opposition singulier/pluriel. Par exemple, « huile barbe » sera différent de « huiles barbes ». Concernant l’orthographe, certains préfèrent carrément se positionner sur une version sans accent (ex : deux pages distinctes pour « détective » et « détective »), mais dans la plupart des cas, les moteurs de recherche ne font pas de différence (ex : « bebe » sera reconnu en tant que « bébé »). Donc, si vous souhaitez vous positionner sur 2 requêtes (un au singulier et un autre au pluriel) par exemple, une seule page dédiée suffit.

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J’optimise ma meta title

La meta title est le titre de votre page. C’est celui qui apparaît sur la page des résultats de recherches. C’est également le titre qui s’affiche en haut de la page de navigation.

La meta title est très importante pour deux raisons : elle est à la fois cruciale pour le référencement naturel et pour le taux de clics. Ce titre se doit donc d’être suffisamment accrocheur et bien optimisé. Mais tout d’abord, il faut éviter qu’il ne soit tronqué. Pour être sûr de voir l’intégralité du titre s’afficher dans la SERP, il faut se limiter à 55 ou 65 caractères au maximum. Certains se contentent de répéter leur mot clé, mais cela sonne plutôt creux. La bonne technique, c’est de mettre le mot clé au début, puis d’exposer brièvement le contenu de l’article. Par exemple : « masque visage maison : recettes et avantages. Le lecteur va immédiatement décider si la page l’intéresse ou non.

Attention, évitez de rédiger la meta title en majuscule sous prétexte de se démarquer. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce n’est pas tellement bénéfique pour la visibilité, même si a priori cela pourrait accrocher le regard. Ce n’est guère agréable de lire des mots écrits en lettres capitales. Par ailleurs, cela n’a pas d’incidence sur le positionnement de votre site dans les SERPs, donc ce n’est pas la peine de s’y risquer.

J’optimise ma meta description

Voilà un élément qui n’apporte pas grand-chose au le référencement de votre texte par Google. En effet, la meta description n’est pas si décisive pour le positionnement de votre site, pourtant il faut la soigner. C’est parce qu’elle constitue l’une des principales armes pour récolter des clics. Elle se trouve dans l’en-tête HTML de la page. Sur les SERPs, elle est placée sous la meta title et l’URL, c’est le petit descriptif (d’où son nom) qui introduit le contenu de la page à visiter. Elle doit donc accrocher l’internaute pour que ce dernier vienne sur votre site.

Une phrase ou deux suffit. Encore une fois, si c’est trop long, ça risque d’être tronqué. La bonne moyenne, c’est entre 150 et 170 caractères (espaces compris). Si vous rédigez directement sur le web, il existe des compteurs de mots en ligne. Sinon, Word est un excellent outil pour cela. Il suffit de copier et de coller votre texte sur une page Word vierge et le tour est joué.

Le plus important, c’est de bien décrire le contenu de la page de manière très concise, et d’introduire une accroche énergique. Bien entendu, il faut aussi y inclure le mot clé afin de signifier à l’internaute qu’il sonne à la bonne porte. Beaucoup de gens optent pour l’impératif dans ce cas, en écrivent par exemple « Découvrez notre gamme de masque visage maison ». La formulation dépend de vos produits et services. Si vous travaillez dans le marketing digital, par exemple, c’est intéressant de parler d’augmentation de chiffre d’affaires pour attirer les visiteurs.

J’optimise mes titres et sous-titres SEO

Les titres SEO constituent ce qu’on appelle « zones chaudes » d’un texte. Ce sont ces parties que les robots de Google vont observer de plus près. Il convient donc de bien structurer cette titraille et de l’optimiser au maximum.

Tout d’abord, il y a le H1, qui est le titre éditorial de la page, c’est-à-dire le titre du texte. C’est ce qui s’affiche lorsque le visiteur ouvre la page. Tout comme la meta title, il doit comporter le mot clé principal (à placer au début, bien sûr) et une brève annonce de ce qui va suivre. La différence, c’est qu’ici vous avez plus de liberté dans la longueur, et par conséquent dans la formulation. Pour autant, cela n’autorise personne à tisser de longs titres suroptimisés. Il faut aussi éviter de répéter la même chose pour la meta title et le H1. L’idéal est de former un H1 de 5 à 7 mots.

Il y a une astuce consistant à formuler le H1 en question du type « Comment fabriquer un masque visage maison?? » qui a l’avantage de pouvoir vous placer dans les positions 0 avant tous les autres résultats pour ce type de requête. Être au-dessus des autres, c’est le top en matière de SEO, mais les positions 0 font perdre des visites. En effet, pour les questions relativement simples (comme celui du masque visage maison ou la recette d’un œuf à la coque), Google va afficher la question et les réponses. L’internaute n’aura plus besoin de visiter votre site, adieu les clics ! Par contre, s’il s’agit d’une question complexe dont la réponse est assez longue (ex : comment optimiser mon contenu web??), vous aurez plus de chances de récolter des visites.

Concernant les intertitres, ils constituent un excellent support pour les mots clés secondaires. Voici un exemple, toujours pour le masque visage maison :

  • H1 : masque visage maison : les meilleures recettes
  • 1er H2 : masque visage éclaircissant au concombre
  • 2e H2 : masque hydratant à la banane
  • etc

Vous aurez ainsi inclus «éclaircissant » et « masque hydratant » dans deux zones chaudes. Attention, si vous voulez ajouter d’autres sous-titres, il faut en mettre au moins à chaque niveau : au moins deux H3 dans un H2, deux H4 dans un H3 et ainsi de suite.

Je rédige de bons textes SEO

Google est sensible à la qualité. La première chose à bannir est bien entendu la duplication de contenu. C’est une remarque élémentaire qu’il convient toujours de rappeler. Pour éviter de publier des textes SEO trop similaires à d’autres déjà présents sur le web, vous pouvez utiliser des outils en ligne gratuits comme Positeo. Celui-ci affiche le pourcentage de contenu dupliqué.

Il faut rédiger des phrases courtes et claires (20 mots au maximum). Utilisez les connecteurs logiques à chaque fois que le besoin se fait ressentir. Cela facilite la compréhension du texte en guidant le lecteur. Privilégiez la voix active à la voix passive qui alourdit les phrases. Enfin, évitez les coquilles et autres maladresses. Les outils de correction comme Antidote permettent de repérer les fautes et d’améliorer son style.

Toujours pour faciliter la lecture, divisez votre texte en courts paragraphes de 150 mots au maximum, et utilisez des intertitres. Il est essentiel de repasser chaque texte après la rédaction pour le nettoyer, l’optimiser et le fignoler pour plaire à Google ainsi qu’à vos lecteurs.

Autre chose : les liens. Ils ne déterminent pas tout à fait la qualité d’un texte, mais ils y sont inclus. Ils aident aussi au référencement de votre site. Si vous décidez d’en introduire dans vos articles, pensez à respecter la proportion 1 lien externe pour 2 liens internes. À chaque fois, redirigez votre lecteur vers un texte réellement informatif et également optimisé.

Enfin, pensez à rédiger le bon volume de texte. De manière générale, un minimum de 300 mots est requis. Plus c’est long, plus ce sera facile à positionner. Pour calculer le nombre de mots idéal pour votre mot clé, tapez-le dans la barre de recherche. Ouvrez les trois meilleurs résultats affichés autres les plateformes de vente en ligne, les géants du web (GAFAM) et les sites à forte notoriété. Copiez leurs contenus sur Word afin de compter le nombre de mots. Calculez la moyenne et ajoutez 10% pour trouver le volume idéal. Par exemple, pour une moyenne de 500 mots, il faudra rédiger un texte de 550 mots. Et bien entendu, il faut proposer un vrai contenu qui apporte de la valeur ajoutée aux lecteurs.

J’optimise mon site pour la recherche vocale

En 2016, les recherches vocales constituaient 20% des requêtes sur Google. Ce chiffre est prévu de passer à 50% d’ici 2020. Rien de mieux pour se motiver à améliorer son site en conséquence.

Pour une optimisation réussie, il faut d’abord comprendre les différences entre une requête écrite et une requête vocale. Les recherches vocales sont généralement plus longues et plus précises. Au lieu d’écrire tout simplement « migration HTTPS », l’internaute dira « comment migrer en HTTPS sans perdre son référencement ? » Si vous ciblez les requêtes vocales, pensez à traiter des sujets bien précis. Des pages de question/réponse aideront votre site à ressortir du lot lors de requêtes vocales. Enfin, sachant que l’oral utilise un langage plus naturel, il est important d’écrire comme les internautes parlent. Les pronoms interrogatifs sont fréquemment utilisés : comment, quoi, pourquoi, quand, qui, où…

Les internautes dictent souvent leur requête à partir d’un smartphone. Pensez donc à travailler votre site et vos contenus dans ce sens. Le site doit être mobile-friendly, et vos pages doivent viser la position 0. En effet, sur un téléphone, ce résultat remplit tout l’écran et les utilisateurs cliquent dessus facilement. Il vous faut choisir vos titres et vos textes en privilégiant les mots clés (à placer en premier lieu dans les zones chaudes), la précision et la forme question/réponse. Si vous visez des clients locaux, n’oubliez pas de bien renseigner vos coordonnées.

Je m’impose une fréquence éditoriale

Souvenez-vous bien qu’un site ne se fait pas en un jour. L’enthousiasme éphémère et la publication d’un paquet de bons articles une bonne fois pour toutes ne serviront à rien. Google aime les contenus frais. La fréquence des mises à jour va déterminer l’indexation du site, c’est à dire le passage du robot de Google pour le décortiquer. Si vous rafraîchissez votre site environ tous les 15 jours, Google s’y rendra tous les 15 jours. Cela signifie qu’un nouveau contenu ne sera visible qu’au bout de cette période. L’idéal, c’est d’effectuer une mise à jour quotidienne. Les robots du web estiment que votre contenu a été renouvelé si les nouveaux éléments représentent plus de 5% de la page. Il faut privilégier les textes pour bénéficier d’une meilleure visibilité.

Pour respecter cette régularité dans la mise à jour, le plus simple est de mettre en place un planning. Vous y noterez la fréquence éditoriale avec laquelle vous allez mettre à jour le contenu de votre blog ou ajouter des pages.

Une ou deux nouvelles pages par semaine constituent une bonne moyenne. Vous n’êtes pas obligé de tout rédiger vous-même, vous pouvez inviter d’autres webmasters ou des auteurs sur votre site. La mise en place d’un blog est souvent utile, en respectant une fréquence de publication (ex : hebdomadaire). Vous pouvez également mettre en place une section dédiée aux actualités, qui offrira l’occasion d’ajouter de nouveaux contenus chaque jour ou presque.

Vous pouvez également ré-optimiser les pages existantes en ajoutant du contenu et en revoyant les titres. Cela permet de rafraîchir vos contenus à moindres frais, car l’opération prend peu de temps. C’est surtout indiqué pour les articles de fond de qualité, qui sont déjà relativement complets. En ajoutant une centaine de mots sur l’évolution récente du sujet, vous améliorez la qualité de votre article tout en assurant l’entretien de votre site.